mardi 5 novembre 2024

L'ENERGIE SOLAIRE ( les ondes solaires et cosmiques. )

La valeur nutritive des plantes provient de l'énergie solaire transformée par un processus chimique. Il s'agit là d'une transformation directe puisque les animaux se nourrissent de végétaux et absorbent ainsi une énergie solaire qui leur apporte les calories nécessaires. Lorsque nous mangeons de la viande, nous absorbons cette énergie au deuxième degré. Sans connaitre les détails de cette combinaison chimique, les albigeois, ou plutôt les initiés cathares pensaient comme tous les ascètes que la nourriture végétarienne facilitait la méditation en purifiant la corps, qui pouvait être ainsi pénétré par les ondes solaires et cosmiques.
De même, le sacrement du consolamentum délivré aux Parfaits et aux mourants était administré en imposant les mains sur la tête du consolé. Ce geste, qui ne pouvait être accompli que par les Purs, les membres du sacerdoce, mettait en oeuvre l'énergie cosmique, selon des techniques liées à l'Eveil des Chakras par des procédés aujourd’hui perdus en Occident. Si l'on se penche maintenant sur les symboles utilisés par les cathares, bien que l'Inquisition se soit acharnée à en détruire les traces, on trouve le Pentagone et la Colombe. On a retrouvé une colombe en terre cuite dans les grottes d'Ornolac qui servirent de refuge aux albigeois persécutés et une autre, sous forme de moule creusé dans une plaque de plomb, datant aussi du Moyen Age. La colombe symbolise le troisième règne, celui du Saint-Esprit, ou Paraclet, et donc le triomphe de la Lumière sur les ténèbres, de l'Esprit sur la Matière après l'Apocalypse. Cet anéantissement de la matière, oeuvre du Démiurge, était attendu par les cathares avec ferveur, c'est pourquoi ils vénéraient particulièrement l'esprit de Dieu sous la forme d'une colombe blanche qui représentait en même temps les migrations de l'âme. Il faut aussi mentionner ce que l'on appelle les croix cathares, mais qui sont en réalité beaucoup plus anciennes. Les albigeois ont continué à utiliser ce symbole solaire, la croix circonscrite dans un cercle ou la croix à virgules, parce qu'il leur rappelait les cultes gallo-romains d'Abellion-Apollon, dont témoignent les nombreuses stèles retrouvées dans la région pyrénéenne. Parfois cette croix se termine à chacun de ses bras par une triple fourche, utilisée aujourd'hui encore par les coptes d'Egypte. La rosace et la rouelle étaient encore utilisées au XVIIe siècle comme signes prophylactiques ou porte-bonheur et gravée sur les portes des maisons pyrénéennes du Pays basque jusqu'à l'Ariège. Ces roues du char d'Hélios (le Soleil) sont présentes aussi bien chez les hittites que chez les zoroastriens, les hindous, les bogomiles et les cathares, ce qui prouve l'unité transcendante des religions et l'origine solaire de la tradition primordiale à laquelle se rattache le catharisme, avatar médiéval d'un culte aussi ancien que l'humanité adamique. Savez-vous par exemple, que la croix de Toulouse (entourée de douze perles ) est en réalité une croix nestorienne que l'on retrouve au Tibet sur les stèles du VIe siècle ? Or les nestoriens étaient des hérétiques gnostiques, proches parents des manichéens. Ils essaimèrent depuis l'Euphrate jusqu'à l'Iran, l'Afghanistan, et jusqu'au Tibet et en Chine. Voilà qui élargit singulièrement l'horizon religieux du catharisme, que certains voudraient limiter à une hérésie chrétienne pure et simple.

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